Martine Dol
Sculpteur - Statuaire
mardi 26 décembre 2017
dimanche 12 novembre 2017
Mes glacis sur terre : Démarche Artistique
Pourquoi
la terre ?
A
une époque où l'équilibre écologique de notre planète semble
menacé, j'ai voulu rendre hommage à cette dernière en me servant
de sa propre matière (argile) et lui permettre de s'exprimer par
l'élaboration de fresques en terre cuite.
Ces
dernières témoigneraient de notre ressenti du monde moderne comme
l'ont fait les premiers hommes pour laisser des traces de leur
existence . J'ai ainsi voulu que les hommes puissent s'interroger sur
la part de mystère que recèle notre terre dans toute sa dimension
planétaire . La terre offrirait ainsi au monde un miroir ou se
reflèteraient les perceptions, les sentiments et les consciences
humaines .
Aspect
technique :
Je
fabrique mes supports à partir d'une plaque d'argile, j'applique sur
cette plaque différentes couleurs d'argile naturelle que je mélange
et que je travaille comme une peinture en me servant de mes doigts .
Le
sujet de la fresque :
« Quand
l'Art avance » ... quand la sculpture descend dans
la rue ou quand la sculpture devient « culture », sort du
cadre institutionnel des Musées pour aller à la rencontre de son
public, tout en suscitant la surprise et l'émotion.
Dans
cette fresque j'ai superposé et juxtaposé deux conceptions :
« l'art » ou « culture » :
- L'une où l'art reste caché, figé dans le passé et dans les institutions et ne demeure accessible qu'à des privilégiés : oeuvres souvent acquises par des collectionneurs privés et soustraites à la vue du public.
- L'autre plus contemporaine où la perception semble plus intellectuelle que physique, où la culture se tourne vers l'avenir et rencontre son public . Elle sort du champ institutionnel pour devenir dynamique, envahir l'espace publique politique et rompre la normalité de ces lieux : les spectateurs deviennent alors acteurs .
Mais
alors, où se situe la place de l'Artiste de nos jours ?
Doit-il
appartenir à un mouvement, quel est son devenir ?
En
devenant beaucoup plus conceptuel et intellectuel, l'art ne perd-il
pas de son esthétisme qui est sa vocation première et peut-il être
compris par le grand public ?
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